La fin de la publicité automobile sur internet.
La fin de la publicité automobile sur internet.
Vous êtes sûrement au courant de la décision de Free de bloquer la publicité sur sa Freebox. Comme l’explique le journal Les Echos » c’est une arme de destruction massive pour les régies publicitaires, et notamment pour la première d’entre elles, Google. »
En effet, cette mesure « prive de publicité tous les équipements connectés via le réseau local, smartphones ou tablettes Wifi, ordinateurs de la maison. »
C’est le début d’une vraie révolution dans le marketing online. Est-ce la fin de la publicité telle que nous la connaissons? Nous ne pouvons nous empêcher de penser à tous les messages « pas de pub » que l’on voit sur les boîtes aux lettres et d’y faire une analogie. Il est fort probable qu’il en soit bientôt de même sur Internet, car les consommateurs demandent ce changement depuis longtemps. Il n’y a plus l’argument de l’écologie comme pour la publicité imprimée, mais il reste le fait que nous ne voulons pas être constamment bombardés d’une publicité de plus en plus intrusive.
Microsoft, une fois n’est pas coutume, est le précurseur dans cette révolution du marketing digital avec le nouvel Explorer, qui par défaut vient avec l’outil « do not track me« . Vous savez, ces publicités que vous voyez lorsque vous naviguez sur Internet et qui « par hasard » proviennent de sites que vous avez visité récemment ? C’est ce qu’on appelle le retargetting, un outil très tenace qui vous « tracke » pendant des semaines lorsque vous visitez certains sites qui ont les moyens de faire ce genre de marketing ciblé (le coût minimum de ces campagnes est de 10000 euros).
Autre exemple de cette révolution : un outil lancé dernièrement, adblockforchrome, permet de bloquer la pub sur Youtube et sur tous les navigateurs.
Comment tout cela va évoluer? Difficile de faire une prédiction, mais le sens commun nous dit que le marketing classique va disparaître et qu’un autre genre de marketing prendra ça place, celui de l’excellence, celui que nous pratiquons sur Autoreduc, où nos clients nous connaissent par le bouche à oreille et grâce aux articles des médias qui s’intéressent à nous. C’est une grande opportunité pour les petites startups comme la nôtre de nous faire connaître, parce que nous sommes différents et sincères dans notre proposition.
Qu’en sera-t-il alors de la publicité automobile, un des secteurs qui rapporte le plus aux médias et autres Google ? Verrons-nous la fin de la publicité de voitures sur Internet ? Vous conviendrez que la publicité automobile a atteint un point de non-retour : les annonces sont devenues presque ridicules et font plus de mal que de bien aux marques : des prix sous conditions de reprise ou en location longue durée, des « à partir de » des astérisques de partout… il est temps que le secteur réfléchisse sur sa stratégie marketing, qu’il se désaffranchisse de ses groupes de communication et régies publicitaires et qu’il se remette en question.
Une étude récente de Cap Gémini montre que 93 % des acheteurs de voitures français demandent des prix plus clairs sur internet et plus de transparence : http://blog.autoreduc.com/les-acheteurs-de-voiture-francais-demandent-plus-de-transparence-sur-le-net/
A l’heure où l’information sur Internet est pratiquement illimitée, où le coût marginal d’obtenir cette information et de comparer des prix est presque zéro, les sites qui comme Autoreduc chercheront à offrir le meilleur prix du marché avec un service client exemplaire représentent l’avenir du marketing automobile.